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lampes à pression à pétrole |
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La galerie des lampes à pression - Fama - Lampes et adaptations à alcool
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La lampe à pression hier et aujourd'hui La LAMPE A PRESSION A PÉTROLE, avec ses airs de phare du bout du monde et son gros manchon à incandescence, rend de grands services depuis bientôt un siècle, partout où l'électricité n’est pas arrivée : vous la rencontrerez sur tous les chantiers et campements, dans les villages reculés et les îles perdues. Sa très grande puissance lumineuse, son excellent rendement, sa bonne tenue aux intempéries sont restés inégalés dans le domaine des éclairages portatifs ou de plein air. Elle reste très populaire en pays germaniques et anglo-saxons, où elle continue à servir d’éclairage de secours, à la satisfaction de tous. Elle a même ses enthousiastes et ses collectionneurs, qui tiennent des sites (mais oui !), des forums et se rencontrent chaque année, jusqu'ici en Hollande ou en Allemagne. Il existe trois grandes familles de lampes à pression : - le type Petromax, d’origine allemande, qui est le plus répandu sur la planète et fait l’objet des présentes pages ; - les lampes anglaises Tilley et Bialaddin-Vapalux ; - les Coleman américaines et canadiennes, dont certaines fonctionnent elles aussi au pétrole… mais les plus courantes sont à essence, voir en page « Choisir une lampe ». Et les Français, dans tout cela ? La Petromax ou la Coleman ne sont pas inconnues de ceux qui ont bourlingué et sont passés par l’Afrique ou les Îles ; d’autres se souviennent de la très efficace "Tito-Landi" -à essence ou à alcool- de nos marchandes des quatre saisons… mais la plupart des familles hexagonales ne connaissent guère, les soirs heureux de panne d’électricité, que la très classique lampe à pétrole à mèche. Qu'est-ce qu'une lampe à pression ? Historiquement, l'humanité s'était toujours éclairée à la lueur d'une flamme - même perfectionnée -, jusqu'à l'invention, en 1885, par le physicien autrichien Carl Auer von Welsbach, du manchon à incandescence aux terres rares qui fit rapidement la conquête de tous les réverbères à bec de gaz des rues du monde entier. On chercha bien vite à construire des versions autonomes à pétrole gazéifié : la "Petromax" de Max Graetz (Berlin, 1910) fut parmi les premières à apporter satisfaction. La lampe à pression est une vraie petite "usine à gaz", au sens propre... Voici en deux mots comment cela fonctionne : L'air comprimé dans le réservoir à l’aide de la pompe pousse le pétrole à travers un tube ascendant (appelé "vaporisateur", "générateur", "gazéificateur") vers l’injecteur (ou gicleur). Le pétrole, gazéifié par la chaleur du préchauffage, puis par celle du brûleur, est alors mélangé à de l’air aspiré dans le tube mélangeur. Ce mélange inflammable oxygène + pétrole gazéifié produit à la sortie du brûleur des flammes bleues qui portent à incandescence le manchon textile aux terres rares. Voilà, c'est tout, si l'on peut dire ! On est tout de même assez loin de la lampe-tempête ordinaire, avec sa mèche et sa flamme vacillante ! Est-ce dangereux ? Réponse : les lampes à pression ne présentent pas plus de danger que tout appareil utilisant du pétrole : réchaud, poêle à pétrole... - TOUJOURS BIEN LIRE LE MODE D'EMPLOI AVANT DE REMPLIR OU ALLUMER UNE LAMPE A PRESSION ! - SURTOUT NE PAS CONFONDRE UNE LAMPE A ESSENCE ET UNE LAMPE A PÉTROLE ! La lampe à pression n'est pas un jouet. Ne pas la laisser entre les mains d'enfants ou de personnes trop distraites. Les utilisateurs non expérimentés seront bien avisés d’opérer en plein air pour leurs premiers essais. La lampe à pression doit avoir un maître et un seul. Son état doit être contrôlé à chaque utilisation. - Ne pas utiliser de lampes en mauvais état. Les réparations doivent être faites par des personnes compétentes. Eviter les bricolages approximatifs ! - Les lampes à pression consomment de l’oxygène et ne doivent donc en aucun cas être utilisées dans des lieux confinés. Toujours laisser une aération suffisante ! Éteindre la lampe avant de s’endormir et ne pas la laisser allumée sans surveillance. - Ne pas utiliser la lampe en atmosphère explosive, plus généralement là où il est interdit de fumer. - Tous les carburants sont toxiques : il ne faut ni les ingérer, ni en respirer les vapeurs. EN CAS DE DOUTE OU D'URGENCE : 1/ couper l’arrivée du carburant par la manette d’alimentation (111) en plaçant son repère vers le haut. 2/ relâcher la pression de l’air en dévissant la purge du manomètre. Puis consulter une personne compétente. _________________________________________________________ AVERTISSEMENT : Ces lampes ne sont pas sans danger si les recommandations d'utilisation ne sont pas respectées. En aucun cas, le présent site ou son auteur ne pourront être tenus pour responsables et en aucune manière poursuivis. En cas d'incident, l'entière responsabilité incombe à l'utilisateur de ces appareils. _________________________________________________________
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Petromax 500 et
Petromax/Geniol 150
Le manchon neuf doit être entièrement consumé avant l'allumage !
L'oeil sur le manomètre !
Bialaddin 315
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