Les lampes de Michel Best Light |
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La "lampe à main" Best Street light Co, modèle 301 ou 304 ? L'enquête est ouverte ! Année de production : 1910/1920 (?), par Best Street light Co, Canton, Ohio, USA. Carburant : essence blanche ou pétrole, mais la notice donne la préférence à l'essence, car c'est un carburant plus pur. Puissance : 300 CP
La Best Light, telle qu'elle est arrivée Je n'ai pas trouvé beaucoup de renseignements sur cette marque. Voici une page : http://homepage.ntlworld.com/munwai/best.htm. Comme son nom l'indique, cette firme était spécialisée dans l'éclairage des rues. On trouve peu de renseignements sur leurs lampes à pression. Voici deux documents aimablement procurés par Conny Carlsson (Suède) :
L'usine Best light Co
Lanterne Best light Co
Ma lanterne ressemble à cette 301, à deux exceptions près : la publicité annonce un placage nickel et on peut voir que l'anneau de séparation entre la cuve et le haut de la lampe est fait d'une tôle emboutie pleine et non pas ajourée. A contrario, ma lanterne est construite essentiellement en acier, à l'exception du bouchon de remplissage et de gonflage, ainsi que des pièces qui supportent le gicleur et son système de nettoyage par aiguille, qui sont en laiton. L'anneau de séparation est fait d'une tôle d'acier très ajourée. Si cette lampe avait été nickelée, il en resterait çà et là quelques traces malgré les années.
Un échange de mails avec Conny Carlsson (collectionneur suédois), m'amène à une autre piste qui paraît plus probable. Best Light Co a sous traité la vente (peut-être la fabrication) de lampes avec la firme anglaise Stanley de Londres et d'autres entreprises d'outre-Manche.
(Ces documents m'ont été aimablement communiqués par Neil McRae) Là, les images correspondent plus à ma lampe. Il s'agirait donc plutôt d'une lampe n° 304 fabriquée sous licence en Angleterre pour le compte de la firme Best Light. Elle est donnée pour 400 CP, ce qui correspond plus à l'impression que j'en ai. Par contre, elle est sensée fonctionner au pétrole, ce qui me pose un problème, car il n'y a pas de coupelle de pré chauffage... mais peut-être a-t-elle été perdue ?
Revenons à notre lampe n° 304. L'absence de nickelage a été fatale à son état de surface. J'ai dû repeindre la cuve. Pourquoi en rouge ? Et bien disons... pourquoi pas ! Le haut de la lampe a été traité au dérouillant/passivant. C'est un produit qui permet de dérouiller et de fixer une couche de protection par action chimique.
Ma Best Light finie, avec son mica et la pompe à main Cette lampe est bien construite pour l'époque. Elle n'est pas munie d'une pompe intégrée, on doit se servir d'une pompe à main et gonfler la lampe à travers le bouchon de remplissage qui est muni d'une bille qui fait clapet. Le brûleur est unique et de petit diamètre.
Vue sur la tige de nettoyage et le vaporisateur à un manchon Le système de nettoyage du gicleur est bien conçu. Une aiguille remonte dans le gicleur. Elle est actionnée par une tige depuis l'extérieur de la lampe. De cette façon l'aiguille est indépendante, la molette noire ne sert qu'à ouvrir et régler l'arrivée de l'essence par l'intermédiaire d'un pointeau.
Le mécanisme de l'aiguille est indépendant.
Une mèche en coton, logée dans le tube de sortie du carburant en laiton, fait office de filtre pour les impuretés du carburant. Une coupelle en dôme renversé protége la base de la lampe de la chute d'un manchon incandescent.
Plaque de protection
Allumage à l'essence A Comme pour les lampes Coleman, l'allumage est facile, on gonfle la lampe, on ouvre l'arrivée d'essence et on présente une flamme par la trappe qui s'ouvre dans la base de la lampe, et cela suffit...
La Best Light allumée
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