Les lampes de Michel Tito-Landi n° 3 et 3 bis |
||
|
♦ Lampes TITO-LANDI n°3 et 3 bis
Ces lampes, la N° 3 et la N° 3 bis ont été beaucoup vendues, soit à poser soit en suspension. Voici un extrait du catalogue de 1933.
Voici la lampe n° 3, présentée dans la lyre n° 6 en acier étamé. L’abat-jour est en tôle étamée, peint en rouge sur le dessus, en blanc dessous pour réfléchir la lumière.
.
Cette lyre a été longtemps vendue : on la trouve dans ce catalogue de 1929, mais aussi chez Manufrance en 1958 et sans doute après
♦ Bec Autolux et verrerie Autosit
En 1930, la marque Lilor produisait un bec appelé "Autolux" monté dans des lampes fonctionnant à l'essence, en forme de lyre, suspension ou applique murale. Ce bec était livré avec un verre et un petit réflecteur en opaline appelé Autosit (n° 4859) produit par Schott & Gen à Jena (Allemagne). Les verres de chez Schott sont souvent montés sur les Tito-Landi notamment chez nos amis collectionneurs allemands en lieu et place du verre droit d'origine.
♦ Tito Landi n° 3 bis (à essence) en cuivre et laiton Cette lampe pouvait être utilisée posée comme ici ou en suspension dans un lustre : on voit le retrait dans la base qui permet à la lampe de rester bien stable dans une suspension cylindrique à trois branches. Le corps est en cuivre et le bec en laiton. Allez voir comment elle était avec la suspension dans le
catalogue de Peter Bendel.
♦ Tito-Landi inconnue
Je
n'ai aucune idée de ce qu'est cette lampe, c'est une Tito Landi, c'est
certain. Mais je n'en ai trouvé aucune trace sur aucun catalogue. Il faut
dire que je ne sais pas quelle a été la production de cette firme dans les
dernières années de sa vie, cependant il me paraît difficile que les
dirigeants se soient contentés de sortir les mêmes modèles depuis les années
30 jusqu'aux environs de 1970.
♦ Photo de famille
De gauche à droite, à côté de la Petromax 500 : Tito n° 3 bis en cuivre et laiton, n° 3 à essence en laiton nickelé, et Tito inconnue en laiton.
♦ Une autre variation, mais est-ce bien du Tito Landi à 100 % ?
Voici un engin bizarre ; comment l’appeler ? Chaufferette ? Elle devait être capable de chauffer un petit local (guichet ou guérite de foire)
La base est une lampe n° 3 à essence avec un bec de 200 bougies. Cette lampe est très ancienne, le réservoir n’a pas de petit tuyau qui permet aux gaz de s’échapper en cas de surpression due à la chaleur (brevet de 1923) http://www.lampenkueche.de/tlp/Verbesserung%20der%20Entlueftung%201922.pdf
En revanche, le bouchon de remplissage est percé à cet effet. Il ne porte pas encore, à cette époque, l’estampille « Breveté, Tito Landi, Paris. »
La partie haute en cuivre se pose sur la collerette du bec et sert de diffuseur de chaleur. Cette lampe devait nécessiter un manchon radiant (manchon à grosses mailles) et non pas un manchon éclairant classique.
Cette cheminée en cuivre semble assez artisanale quoique que très bien réalisée. Elle est construite à l’aide de plaques de cuivre rivetées et brasées entre elles. On le sait que le cuivre conduit très bien la chaleur.
Au démontage de ces lampes, on trouve, en général, les mèches durcies, colmatées par la rouille due à l’oxydation du grillage de protection au contact prolongé du carburant. On ne trouve évidemment plus ces mèches à la vente.
♦ Titus n° 3 nickelée avec boule céramique
Une autre très belle variation sur le thème de
la N° 3 : une magnifique lampe boule qui appartient à "Michel 2".
Titus n° 3 à boule (collection de "Michel 2")
La marque Tito-Landi apparaît sur le fond de la boule en céramique
|