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Les lampes Vapalux, fabriquées par Willis and Bates à Halifax (Angleterre)

Si vous voulez avoir une idée de l'histoire des Vapalux, rendez-vous sur ces pages :

http://en.wikipedia.org/wiki/Vapalux

http://homepage.ntlworld.com/munwai/vapalux.htm

 

Vapalux 300 militaire

Fabricant : Willis and Bates pour l'armée anglaise en acier et laiton, de 1938 à 1946.

Carburant : pétrole

Puissance : 300 cp

Année de production : 1944.

 

Vapalux 300 allumée

Cette machine a la particularité d'avoir un réservoir et une cage en acier, car du fait des besoins en cuivre pour l'armement, le laiton (alliage de cuivre et de zinc) et autres métaux rares (chrome, nickel) étaient rationnés. Ces lampes ont donc eu du mal à traverser les ans sans dommage. On les trouve souvent très oxydées, voire percées. Pour cette raison, à l'origine, un autocollant, collé sur la cuve, préconisait de ne pas laisser de carburant stagner dans la cuve en cas de non utilisation prolongée.

Cage-support de la Vapalux300

 

Voici l'état de la lampe à l'arrivée.

Inserts en laiton de la Vapalux 300

Cette cuve en acier a souffert, mais n'est pas percée. On note les inserts en laiton pour le bouchon de remplissage, la pompe et les différentes fixations.

 

Capot de la Vapalux 300

Seul le capot est en laiton, car on ne peut pas faire autrement, étant donné la chaleur dans cette partie de la lampe. La peinture ne tiendrait pas sur du métal ferreux.

Le brûleur est monté de façon classique, comme sur les Tilley ou Bialaddin, car ces firmes ont longtemps eu des accords industriels.

La technologie de cette lampe est basique, ce qui en fait une lampe très fiable. Il n'y a pas de manomètre, pas de vanne d'arrêt. Seul inconvénient mineur : on ne peut pas laisser la lampe en pression, car il faut la dépressuriser pour l'éteindre.

Le verre à trou permet d'allumer l'alcool versé dans la coupelle munie d'une mèche en amiante. Ce type de verre a été assez vite abandonné à cause de son prix de revient : les ouvriers en cassaient un grand nombre au perçage.

Préchauffage à l'alcool

Le vaporisateur est classique, identique aux modèles Tilley et Bialaddin. Il est muni d'une aiguille que l'on actionne par la manette en bakélite. Le préchauffeur est monté à demeure. On a aussi un bouchon de remplissage et une pompe dont le joint est en cuir.

Manette de la Vapalux 300

La construction de lampes pour l'armée, surtout en temps de guerre, répond à quelques impératifs et notamment à un prix de revient aussi bas que possible. Elles peuvent être vite détruites, et la pénurie de métaux oblige à faire des choix.

 

Les effets de la pénurie

Cette lampe fait l'économie d'une plaque de protection en laiton.

 

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VAPALUX 21C (129-6558) de 1974

 



Vapalux 21C

Construite pour l'armée britannique entre 1960 et 1980 par Willis & Bates, à Halifax / England (celle-ci est de 1974). La référence "Vapalux 21C" est militaire : le type normal est 305 ou M1. Cette 21c est un hybride, apparemment dû au refus du ministère britannique de la Défense du verre standard en cloche de la M315 (peut-être pour des raisons de coût). Ont donc été assemblés : le verre, la cuvette de préchauffage et le cadre support de verre de la M310 et le réservoir et le capot de la M315, le tout tenu par un cadre en alu spécifique.

Construction

Les Vapalux sont de très proches cousines des Tilley : même type de construction, avec une cuve en laiton peinte, un brûleur et un chapeau émaillé (hood), un tube d’alimentation central (vapouriser) et un manchon du même modèle. La pompe et le bouchon de remplissage sont en laiton.

Évidemment, les couleurs sont très…militaires.

Ce qui me paraît très pratique, c’est le montage permanent du système de préchauffage, une cuvette en aluminium avec un cylindre de tissu amianté qui reçoit l’alcool. Il est positionné à demeure à la base du verre qu’il suffit de soulever pour le remplir et allumer l’alcool.





Bien qu’initialement prévus pour l’armée, les surplus de cette lampe ont été vendus aux civils. Le « package » comprenait la lampe et l’abat-jour en deux parties, un vaporisateur de rechange, une pochette de joints, une burette à alcool, un entonnoir, deux manchons et une notice.


 



 




L’abat-jour en deux parties a évidemment un côté pratique pour le transport, mais ce type de montage est hasardeux et la peinture ne doit pas résister longtemps aux manipulations.