Les lampes de Michel

Bialaddin 300 X

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Voici une Bialaddin 300 X

Production entre 1946 et 1951 à peu près. Puissance 300 CP. Carburant : pétrole.

 

La plupart des pièces sont en laiton, à l'exception de l'anse, en acier galvanisé, et du capot, en tôle émaillée noire. À l'origine, il semble que toute la base de la lampe ait été peinte en brun-rouge. L'abat-jour est en tôle émaillée bleu nuit à l'extérieur, blanc au-dessous.

Les Bialaddin ont été produites par Willis and Bates of Halifax, England, et commercialisées par Aladdin jusqu'en 1968.

Voici une adresse pour y voir plus clair : http://homepage.ntlworld.com/munwai/bialadd.htm

Et vous trouverez sur ce site quelques renseignements pratiques sur Bialaddin et Vapalux :

http://metronius.free.fr/Lampes_g6.htm

 Les Bialaddin sont des machines renommées, très robustes car de conception très simple. La construction est très proche de celle des Tilley, que ce soit pour le brûleur, le vaporisateur, la manette des gaz, en fait toutes les pièces essentielles. Une amélioration cependant : le dispositif de préchauffage est installé à demeure sur les Bialaddin, alors que, pour les Tilley, il faut utiliser un préchauffeur amovible.

Voir : http://metronius.free.fr/Lampes_m6.htm

En fait ceci s'explique, car la Société Tilley a produit des pièces pour les deux autres sociétés pendant de nombreuses années et les ingénieurs ont étroitement coopéré.

 

Comment est conçue une Bialaddin ?

En voici une démontée, nous allons la remonter ensemble.

 

Une cuve en laiton avec son bouchon : l'orifice  est très grand, on peut même se passer d'entonnoir pour le remplissage.

Un support supérieur et un verre, une pompe avec un joint en cuir, un dispositif de préchauffage avec un cylindre en tissu d'amiante, un vaporisateur monté sur la manette des gaz, qui fait aussi plongeur.

Un brûleur monté dans le capot supérieur.

 

Les différents éléments sont montés sur la cuve, le verre dans son support. Il restera à enfiler le pré chauffeur sur le vaporisateur.

 

Le manchon à deux trous est fixé sur le brûleur, c'est presque fini.

Passons à l'allumage, le verre a été enlevé par commodité.

La coupelle est remplie d'alcool, qui remonte par capillarité dans l'amiante. On allume.

Le préchauffage est très efficace, car la flamme enserre le vaporisateur.

2 ou 3 minutes plus tard, on commence à pomper doucement en mettant le V de la manette vers le bas, le pétrole monte, se vaporise et c'est parti.

En fait cette manette ne sert pas vraiment à fermer l'arrivée du pétrole, mais est utile pour actionner l'aiguille qui se trouve dans le vaporisateur, afin de dégager périodiquement l'orifice de sortie du carburant.

 * * *

Ces lampes ont quand même quelques défauts. Les vaporisateurs sont prévus pour une durée de vie d'environ 500 heures ce qui est assez peu pour une machine utilisée au quotidien. Ils ne sont pas démontables. Au-delà, la carbonisation finit par boucher l'orifice du vaporisateur qui doit donc être considéré comme un consommable, ce qui pose un sérieux problème de réapprovisionnement, sans parler du prix de revient.

De plus, le fait que le  manchon soit traversé par le brûleur diminue la surface d'éclairage en comparaison avec un manchon en forme d'ampoule comme ceux des Petromax ou Primus, par exemple.

Ces lampes n'ont pas de vanne d'arrêt. On ne peut les laisser éteintes en pression. Cela ne pose, cependant, pas plus de problème que cela. Pour le démarrage et l'arrêt, on emploie la méthode du démarrage en douceur expliquée par Gérard sur cette page. Cette méthode est utilisée avec bonheur avec toutes les anciennes lampes.

http://metronius.free.fr/Lampes_5.htm