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lampes à pression à pétrole |
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La galerie des lampes à pression Lampes et adaptations à alcool
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pétrole, manchon Les TROIS pages qui suivent forment un GUIDE D'UTILISATION pour les lampes à pétrole à pression "PETROMAX 500 CP", également applicable à tous les clones : "AIDA", "ANCHOR", "BUTTERFLY", "HIPOLITO", etc., ainsi qu'aux petites lampes type "PETROMAX ou GENIOL" 150 CP. _____________________________________________________________ Nous allons suivre pas à pas, avec la même numérotation des paragraphes, la notice d’utilisation détaillée originale («Bedienungsanleitung») des lampes Petromax et Geniol, en y ajoutant quelques commentaires. _____________________________________________________________ Enlevez les cales ! Au déballage de votre lampe, un détail d'importance que le mode d'emploi passe gentiment sous silence : pensez à RETIRER LES CALES qui souvent protègent le verre pendant le transport ! (nous voulons parler des DEUX CERCLES DE PLASTIQUE OU DE CARTON que l'on pourrait prendre pour des joints, entre le verre et la cage : si on les laisse en place, à l'allumage, ils fondent et on ne peut plus les décoller du verre : très joyeux...). Le carburant : pétrole uniquement N’utilisez comme combustible que du PÉTROLE purifié, classe A III, température d’inflammation supérieure à 60°C (selon les normes allemandes) : autrement dit, pour nous, du "PETROLE POUR LAMPES A PÉTROLE" ou "pétrole lampant", disponible en droguerie. Ce pétrole lampant est appelé « kerosene » aux US et « paraffin » en Grande-Bretagne. - N’utilisez JAMAIS D'ESSENCE et autres produits volatils trop facilement inflammables. L'ESSENCE SANS PLOMB, le "COLEMAN FUEL", l'ESSENCE "C", l’ALCOOL A BRULER sont à proscrire absolument dans les lampes à pétrole : risque d'explosion. - Les carburants d’aviation sont également formellement déconseillés : les fumées d’antigel brûlé sont très nocives. Ne jouez pas avec votre sécurité ou votre santé ! En dépannage, il est possible, nous dit la notice, d’utiliser du carburant diesel. Le temps de préchauffage, avec le chalumeau incorporé, devra alors être prolongé, jusqu’à 120 secondes environ, pour une température ambiante de 20°C. L’usage du carburant diesel ne doit en aucun cas devenir une habitude : il entraînerait un encrassement général et rapide de tous les conduits, qu’on devrait alors remplacer. Essayez si vous voulez... à notre avis, mieux vaut totalement éviter ce produit gras, contenant soufre, paraffine et autres impuretés ! La notice précise ensuite que les parties extérieures des lampes en version laiton jaune non nickelé sont recouvertes d’un vernis protecteur (comme les saxophones…). Lors de la première utilisation de la lampe, il y a tout intérêt à retirer le vernis de la partie supérieure du chapeau (pièce en forme de cuvette retournée, amovible sur cette lampe : deux vis, visibles au sommet de la lampe). Ce vernis, sinon, cuirait et brûlerait sur cette partie très chaude, ternissant le métal... Ce préambule d'un intérêt tout relatif ne concerne pas les lampes en version normale, c'est-à-dire nickelées... On passe maintenant aux choses sérieuses... Avant d’allumer 1. Examiner les diverses parties de la lampe, en particulier vérifier que le manchon (4) est intact et fixé selon les règles, que le brûleur en céramique (3) et l’injecteur (50) sont correctement vissés. Éventuellement, resserrer le brûleur à la main, bien à fond, pas trop fort tout de même, et l’injecteur assez fortement à l’aide de la clé plate (66). Vérifiez aussi que le verre de la lampe est bien droit, et non de travers dans sa cage. 2. Remplir le réservoir Pendant le remplissage, placer la lampe sur une surface horizontale. Ne pas essayer de la pencher pour la remplir à ras bord jusqu'au goulot ! Il faut laisser assez de place pour l’air qui, une fois comprimé, va pousser le carburant vers le préchauffeur rapide, puis vers l’injecteur ! Si vous remplissez trop, la pression du petit volume d’air va rapidement retomber, et vous devrez repomper à plusieurs reprises avant de retrouver une situation normale. Ce n’est donc pas une bonne idée. Dévisser le manomètre (149), ou le simple bouchon à ailettes (5) qui le remplace parfois, verser le pétrole à l’aide de l’entonnoir (65 ou 165), jusqu’à environ 1,5 cm au-dessous du bord inférieur du goulot de remplissage, puis revisser le manomètre (ou le bouchon). En guise de jauge, nous utilisons un morceau de fil électrique (raide, plastifié) d’une dizaine de centimètres, que nous plongeons jusqu’au fond du réservoir. Une marque sur le fil indique le niveau à ne pas dépasser. On peut encore songer à mesurer 1 litre dans un quelconque récipient (c'est la contenance habituelle du réservoir d'une 500CP), ou bien peser la lampe sur une balance de cuisine : par exemple, 1,560 kg (sans le bouchon) est le poids parfait pour une Geniol 150 en ordre de marche... 3. attacher un manchon Si le manchon n’est pas déjà en place, procéder à son montage. Desserrer les deux vis moletées qui relient l’arceau de transport au corps supérieur de la lampe (148). Retirer le chapeau et tout le corps supérieur, et attacher un manchon neuf avec précaution au-dessus du renflement du brûleur en céramique. Serrer les liens, les nouer efficacement (nœud plat bien serré ?…) et couper les extrémités des liens devenues inutiles. Bien répartir le manchon tout autour du brûleur. Au remontage, veiller à placer les pièces dans le bon sens, l’ouverture du corps supérieur du côté de l’injecteur, et l’une des ouvertures du chapeau en face de la petite vis de réglage d’air (32) [absente sur Petromax/Geniol 150], située tout en haut du tube (33) du mélangeur, afin qu’elle demeure accessible sans démontage. La fente de cette vis doit alors être en position verticale, en attendant un réglage plus fin. 4. Pomper de l’air FERMER LA MANETTE (111) en plaçant la pointe repère vers le haut, fermer aussi la vis de purge (13) du manomètre et le levier basculant (223) du chalumeau d’allumage rapide (226), en le remontant. Pomper de l’air, en tenant fermement la lampe par le réservoir, jusqu’à ce que l’aiguille du manomètre passe au-delà du trait rouge. Evitez de secouer la lampe quand vous pompez : agissez sur un support stable et tenez fermement le réservoir d'une main, tandis que vous pompez de l'autre, sans précipitation et de toute la longueur du piston. Si la pompe n’agit pas, dévissez le bouchon de la pompe (42), retirez le piston, LUBRIFIEZ le joint de cuir (46) avec un peu d'huile de préférence fluide, tapotez-le pour le mettre un peu en forme et replacez-le avec précaution dans le piston en le serrant un peu entre les doigts et en lui imprimant un mouvement rotatif pour éviter de le détériorer, comme on le fait lorsqu’on procède au remontage d’une pompe à vélo. Revissez bien le bouchon de pompe, et pompez à nouveau. Voir éventuellement l'option « piston métallique à segments de caoutchouc toriques », pour les utilisateurs qui ne feraient pas confiance au bon vieux joint en cuir, lequel ne demande pourtant qu’un peu d’entretien et quelques gouttes d'huile pour durer des dizaines d’années, et peut certainement être confectionné, en rechange, par le cordonnier du coin… ______________________________________________ * Note : le nouveau piston est désormais standard sur les Petromax 500. On s'y fera ! Huiler assez généreusement... C'est le joint de cuir qui devient optionnel ! * Un « bouchon à valve » est également proposé, remplaçant le piston et permettant l’utilisation d’une pompe à main ou à pied. Utilité et commodité incertaines... Attention aux surpressions ! FUITES DE PRESSION ? Il arrive assez souvent qu’une lampe neuve ne tienne pas la pression. D’après mes échanges avec mes correspondants, ces oublis de jeunesse ont essentiellement deux causes : - la garniture du clapet du préchauffeur rapide s’applique mal sur la buse. Manœuvrer plusieurs fois le levier du préchauffeur, franchement mais sans brutalité, afin que la garniture prenne sa forme… - le pointeau du purgeur du manomètre s’applique mal sur son siège. Le même traitement s’impose : manœuvrer le purgeur plusieurs fois en le serrant à fond, à la main seulement. Si le problème persiste (bavure ?), corriger le pointeau à la lime ou avec un abrasif. En cas de doute, rien n’empêche de plonger le réservoir tout entier de haut en bas dans un fluide (du pétrole, par exemple !) : les bulles d’air devraient alors révéler l’origine des fuites. Simplement, prenez la peine de scotcher le cadran et la couronne du manomètre qui, lui, n'est pas étanche !
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Coupe d'une Petromax 500
Verser un litre de pétrole...
Attacher un manchon et le brûler...
et pomper (80 coups environ)...
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